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Lettre d’Ethiopie N 38
dimanche 10 février 2008, par
Une nouvelle semaine de travail s’achève et nous nous rapprochons à grands pas des vacances. Nous profiterons de la venue de Franck et Raphaël pour organiser un tour spécial animaux. Si la chance est avec nous, nous aurons droit aux crocodiles de huit mètres, à des hippopotames, à des oiseaux en pagaille et - pourquoi pas - à des zèbres.
Cette semaine a été calme. Les élèves continuent leurs âneries, il paraît que c’est de saison.
Côté santé, tout semble être rentré dans l’ordre. Aude va mieux, elle prend un bain de soleil dans le jardin, sur sa chaise longue de fabrication locale. La petite saison des pluies ne perturbe en rien notre quotidien. Nous avons un orage par semaine, rien de bien méchant.
Notre lecteur de DVD est tombé en panne. Nous avons pris la décision d’en acheter un localement. C’est toujours une aventure de partir à la recherche d’un objet précis, qui corresponde à nos besoins. Eh bien, pour une fois, nous avons trouvé et acheté rapidement ce que nous recherchons. Chose très rare, nous avons même succombé à un achat d’impulsion ! Aude a vu un petit téléphone Nokia, simple et bon marché. En moins de 5 minutes, l’achat est fait. Cette petite anecdote n’a l’air de rien, mais vu d’ici, arriver à acheter quelque chose de sympa n’est pas si courant. En passant, le téléphone est un modèle assez “typique ”. D’abord, il est simple et le seul gadget est la lampe de poche intégrée. Son écran est noir et blanc, il ne fait pas de photos. Là où c’est plus drôle, c’est au niveau du choix des langues : anglais, swahili ou amharique. C’est un modèle spécial Kenya et Éthiopie fabriqué en Inde. Même le clavier a droit à une adaptation au marché local avec l’alphabet éthiopien. Voilà finalement un vrai souvenir typique à rapporter d’Éthiopie. Pour moins de 30 euros, vous pouvez faire sensation en Europe avec cet objet unique.
Dimanche nous sommes partis faire un petit tour dans les environs d’Addis-Abeba. À 50 km de la capitale, dans la campagne, il y a un petit musée de la préhistoire en Afrique. Aux abords de la rivière Awash, sur un ancien site de fouilles, une petite série de toukouls abrite une collection de vestiges préhistoriques. C’est modeste, mais les enfants ont pu apprécier, toucher. Le site permet de visiter un chantier de fouilles. Sous un abri, des restes d’ossements d’animaux, humains et des outils jonchent le sol. Un peu plus loin, une “boucherie ” est présentée. Il s’agit d’une série d’os d’hippopotames fossilisés accompagnés d’outils servant au dépeçage des animaux. C’est bien présenté et cela constitue une promenade du dimanche très agréable.
Pour bien terminer le week-end, Hervé va préparer un barbecue avec des grosses crevettes grillées.
@suivre !