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Lettre d’Ethiopie N 70
Fin de la deuxiéme saison
dimanche 28 juin 2009, par
Opus 70, terminus de la deuxième saison.
Aude et les enfants sont en France depuis plus d’une semaine. Ils savourent à sa juste valeur la vie dans un pays où tout fonctionne. Leur voyage s’est relativement bien passé. Nous avions prévenu l’agence tricolore, qui s’est chargée des billets et des réservations, que le temps de transit à Istanbul était trop court. Et paf, dans le mille, les bagages n’ont pas suivi.
Heureusement que nous avions fait changer le temps de transfert entre Roissy et Orly, sinon, là aussi, ça ne passait pas. Tout cela n’est rien si nous n’avions pas eu à subir l’arrogance des interlocuteurs qui « savent » et maîtrisent leur sujet. Visiblement sortis du RER…
Ici, le bateau coule normalement. La vie se déroule au rythme des averses et des pénuries d’eau et d’électricité. Les coupures ont le mérite de la régularité : 15h à 18h de coupure tous les 2 jours. C’est simple ! La ville est bercée au son des groupes électrogènes. Chacun y va de son astuce pour produire son énergie. En attendant, la crainte collective est de tomber malade suite aux ruptures incessantes dans la chaîne du froid.
À l’usage, la vie au lycée est très confortable. Ne plus avoir besoin de prendre la voiture, sortir à minima est un vrai luxe sur Addis. Ce n’est pas tant un problème d’insécurité qu’une absence d’intérêt pour cette ville qui n’en a aucun.
Points positifs : Hervé a découvert un restaurant chinois ! C’est un établissement tenu par des Chinois, avec la TV en chinois, des plats chinois, un service à la chinoise (thé à volonté, fruit offert au dessert…) et fréquenté par des Chinois. L’ambiance est bruyante, la fumée de cigarette ajoute au décor une touche digne des reportages sur l’Asie. Pour ne rien gâcher, c’est très bon, chaque plat à son authenticité gustative, les légumes sont croquants. Cela n’a l’air de rien, mais sur Addis, ça fait du bien.
Second point positif : en allant accompagner un groupe sur Debre Libanos, Hervé a pu de nouveau observer des gypaètes barbus. En trois visites sur le lieu, trois rencontres avec cet impressionnant volatile ! En prime, il y avait un beau groupe de jeunes geladas.
Il reste à donner rendez-vous en septembre pour une nouvelle saison pleine de rebondissements ! L’Éthiopie n’est pas prête d’arrêter de nous étonner.
Quelques images made in Nokia