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En escale en France et en balade ailleurs

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Lettre d’Ethiopie numéro 51

Au quotidien

dimanche 21 septembre 2008, par Webmestre

Les lettres vont devenir difficiles à écrire, tant notre quotidien ressemble à un quotidien. Nous n’avons pas eu de panne de courant significative, c’est pour dire !

Le samedi 20 septembre marque le début de la fin de la saison des pluies. Une nuit et une journée entiers sans une goutte d’eau. La température en profite pour prendre quelques degrés et la maison se réchauffe. Nous avons passé le cap des 24° et la maison est juste en dessous de 17° le matin. Mais prudence, nous ne sommes certainement pas à l’abri de quelques belles averses.

Au rayon des nouvelles des enfants, Léo et Inès étaient invités à un goûter d’anniversaire ce samedi. Malchance et grand malheur pour eux, Léo se trouve sous le coup d’une belle diarrhée. C’est le genre de petit tracas courant ici, mais là, c’est vraiment mal tombé. L’affaire sera arrangée cette semaine, nous avons promis aux enfants d’inviter des copains mercredi après-midi à la maison.

Aude a participé à une réunion d’accueil des Français dans le cadre de l’association de l’ADFE. Cela sera l’occasion de récolter de nouvelles informations sur les lieux à découvrir. Il semble qu’un lodge tenu par des Allemands soit une bonne base arrière pour observer les oiseaux. Dès que la météo sera stabilisée, nous y ferons certainement un saut.

Dimanche 21 septembre, nous partons explorer un spot à oiseaux. Il s’agit d’une étendue d’eau à la sortie d’Addis-Abeba, sur l’ancienne route d’Ambo. Le premier défi est de trouver la piste qui permet d’y accéder et de pouvoir s’y promener. Nous ne pensons pas trouver de bancs, tables, petits panneaux indicateurs, jeux pour les enfants, sentiers balisés... Bref tout ce qui fait le confort des balades en France ! D’un autre côté, c’est ce qui donne du piment à l’affaire et rend le succès de la découverte plus savoureux.

10h, tout le monde est dans la voiture et nous démarrons. Il faut presque une heure pour arriver sur place. Une heure de petite route sinueuse, en milieu urbain, encombrée de bus, taxi, vaches, trous et enfants. Une fois sur place, nous ne parvenons pas à accéder au bord du lac. Il paraît que l’accès est interdit. Ce n’est pas impossible, une partie de l’eau potable d’Addis-Abeba provient du lac. Soit, nous faisons demi-tour direction le Sheraton. Notre deuxième objectif de la journée est de charger quelques fichiers pour permettre à Aude de travailler cette semaine. Pendant le temps du téléchargement, les enfants profitent des jeux de l’hôtel. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Panne d’Internet !

La matinée n’est pas un exemple de réussite ;2 heures de voitures pour rien.

Finalement, tout finira à la maison, avec des traverses de porc grillées au barbecue et des enfants qui s‘éclatent dans le jardin.

@suivre !