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Lettre d’Ethiopie N2

lundi 27 août 2007, par Webmestre

Un nouveau jour se lève sur la ville embrumée. La nuit fut bien calme et heureusement car l’isolation phonique de l’hôtel n’est pas sa première qualité. Nous entendons au loin le chant du pope ou du muezzin... on ne parvient pas encore à faire la différence.

Notre hôtel assure l’essentiel, à savoir : de l’eau chaude et une chambre propre. Nous apprenons à connaître les standards éthiopiens. C’est modeste. Notre petit déjeuner enfilé, nous partons avec le chauffeur vers le lycée.
Première étape : l’ambassade. Elle est perchée sur les hauteurs de la ville et des gardes avec un casque colonial vous accueillent. C’est le point de départ indispensable pour obtenir notre sésame indispensable : la carte d’identité éthiopienne. Sans elle, pas de déménagement, pas de permis de conduire, pas de téléphone, etc. L’affaire est lancée ; c’est le principal !

Ce court trajet entre le lycée et l’ambassade nous confirme qu’Addis est une ville dont le style se résume dans une très régulière homogénéité dans l’hétérogénéité. L’essentiel est composée d’habitations identiques aux plus modestes des habitats au Maroc. Tôle ondulée de rigueur.

Midi sonne à la montre, heure de déjeuner. Nous partons sur les conseils du lycée chez Loyal pour manger. Le restaurant est dans une boutique de souvenirs-épicerie-salon de thé. Aude et les enfants s’enfilent une pizza tandis qu’Hervé opte pour un poulet au curry revu et corrigé par les Ethiopiens.

En quittant le restaurant, les enfants sont aux anges : il pleut ! Pensez donc, ils peuvent enfin utiliser leur parapluie Playmobil. Nous remontons la fameuse Churchill Road jusqu’au lycée et là, bonne surprise, sur les grilles du lycée : un charmant petit oiseau jaune. Etonnant compte tenu du “bon” air entretenu par les bus locaux.

L’après-midi Aude et les enfants filent vers l’ambassade pour ouvrir un compte bancaire et Hervé est resté au lycée pour prendre possession de son nouveau bureau et faire connaissance de sa secrétaire. Ce fut notre baptême du taxi ! Il faut vraiment négocier les tarifs, car il n’y a pas de compteur...
La petite famille s’est retrouvée à l’hôtel avec pour mission de faire une liste du minimum vital afin de camper dans notre maison pour disposer d’un peu plus d’espace qu’à l’hôtel.

Aussi, nous avons pris la décision, très “développement durable” : pas de seconde voiture, mais un chauffeur. Aude a déjà lancé l’affaire.
Suite au prochain numéro... avec certainement les photos de la maison.